2 novembre 2011

Exploiter un Cyber ... en réel (1)

Longue pause estivale pendant trois semaines en Amérique du Sud. Reprise de la routine, ouverture de Gayromeo et Recon, et revue des contacts et messages.

Message de Cyber, le jeune slave lyonnais que j'ai déjà utilisé à deux reprises, chaque fois de manière totalement improvisée et d'autant plus ludique et réjouissante. Cette fois-ci, plus d'improvisation, hasard ou chance dans la rencontre. Il vient à Paris dans une dizaine de jours et prend ses devants pour se faire exploiter.

J'apprécie.

Et à plusieurs titres. Il me prouve qu'il a apprécié son traitement en dépit des fins en catastrophe des deux premiers plans, me fait confiance y compris pour des plans exhib et utilisation publique qu'il n'avait jamais fait, et me donne priorité sur Paris par rapport aux autres domis qu'il connait, notamment un couple de domis bien bandants, en second rang derrière moi.

Cyber est dans la catégorie soumis joueur et subtil. Il sait suggérer ce qu'il veut, sans (trop) donner le sentiment qu'il dirige le domi vers ses envies. Sa première phrase est pour me dire qu'il a peut être envie d'essayer le Secteur X, un bordel hard parisien. Comme quoi sa première sortie en bordel, en face au Full Metal - le concurrent - , et de plus en collier, laisse, cagoule, exploité en public au bar, dans la cage à doggy et dans différents endroits du bordel, l'a bien excité. Lorsque j'appris plus tard à mieux connaître ses expériences passées, je fus d'autant plus flatté de constater qu'il avait passé ce stade en toute confiance avec moi.

Il est très motivé, et me fait la liste du matos qu'il a l'intention d'amener. Cagoule latex, entraves poignets et mollets, collier de chien, cages de chasteté (deux), combi latex. Le dialogue se noue de manière casuelle et pratique. Que peut-il se dispenser de monter de Lyon et que je fournirai, quelles sont les cagoules et cages de chasteté les plus confortables pour le plan ? On arrête la liste de ce qu'il prend et de ce que je lui fournirai. On pense à son confort : cagoule latex souple bien ouverte au niveau de la bouche pour que cette dernière soit bien disponible pour exploitation, genouillères pour lui permettre de tenir longtemps sa position de bâtard : à genoux entre mes jambes, à servir ma queue.

Il a beaucoup de matos. Il me démontre qu'il n'est pas exactement un débutant et n'hésite pas à l'utiliser en public. Il se fait probablement une idée un peu fausse des bordels hard parisiens, bien moins lookés et hard que ce qu'implique son matos, surtout un soir de semaine, seul soir où il sera à Paris. D'un autre coté, ce coté décalé n'est pas fait pour me déplaire : ça fait partie de l'excitation de l'exhib de voir les meks se retourner vers vous pour cette raison.

Echanges de SMS et derniers réglages. Il change sa cage de chasteté tube, trop difficile à porter sur la durée, pour celle en grillage longitudinal. Je passe le prendre à son hôtel.

Entrée au Secteur X. L'endroit est petit et on est vite à l'étroit, directement contre le bar coincé le long d'un mur, au milieu du public assez ordinaire d'un soir de semaine. On arrive en couple et quelques regards se tournent vers nous. Je doit lui rappeler qu'on doit se mettre en tenue, c'est là, directement au bout du bar, aux yeux de tous que nous nous désapons. Ce soir, nous serons les seuls en latex, lui en combi short de surf, entraves aux poignets, cage de chasteté, moi, combi surf aussi, bandes rouges et gants hauts en latex industriel. Je lui mets son collier, attache la laisse et, à sa réticence, attendrai pour la cagoule que nous soyons descendus.

Je ne suis pas d'humeur à le dominer immédiatement, le sens, peut être à tort, un peu intimidé, et préfère discuter gentiment avec lui autour d'une bière. Ce soir, il ne finira pas à genoux au bar aux yeux de tous.

Il est temps de le mettre au travail, prend la laisse, petit coup sec. Il me suit au premier sous-sol. Premier regard circulaire. Rien qui me dise. On descend au deuxième sous-sol : un renfoncement avec une table  à fist au fond, un long couloir avec des tabourets hauts qui font face à une série de cabines. Je m'installe sur l'un d'entre eux, hauteur parfaite pour le service de ma queue. Nouveau coup sur la laisse et il est mis à genoux, sur ses genouillières qui sont là pour rappeler que ce soir il là pour être à mes pieds.

Je lui glisse sa cagoule en latex, on ne voit que ses yeux et sa bouche, bien libérée, sans entraves pour le service qu'elle me doit. Il connait son rôle et pas besoin d'instructions pour le voir baisser sa tête et sa bouche saisir (sans aide de ses mains, une de mes exigences) ma bitte. Le passage des lèvres est toujours agréable avec lui, ni trop serré, ni trop relâché, la bonne pression et la sensation de chaleur. Arrivée dans la bouche, chaude, très doux. Je pousse jusqu'au fond de gorge, que je sais délicat chez lui après nos deux premiers plans, et retrouve la sensation des précédentes fois : plaisir de sentir le fond et le passage mais un peu de dureté au fond. Il faudra que je le dresse à utiliser sa langue en bout de course.

Je regarde la tête cagoulée qui régulièrement se penche sur ma bitte. Pose mes deux mains sur la tête juste pour m'assurer de lui donner la bonne impulsion rythmique. Pas si nécessaire en fait, il commence naturellement à connaître mon rythme. Le bâtard à sa place et au travail, je regarde autour de moi, appréciant pouvoir tranquillement envisager le reste de la soirée, un service sexuel minimal déjà assuré.

Autour, ça regarde bien sur, intimidés et excités en même temps. Un jeune mek vient sur ma gauche, regarde le travail régulier du bâtard. Je lui souris. Ses yeux ne quittent pas la bouche qui travaille ma queue.

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