2 décembre 2011

Exploiter un Cyber ... en réel (3)

Toujours pas d'envie de le dominer là haut. Trop serré et pas assez de recul pour le montrer à tous à mes pieds.

Il est assez ironique, distancié, rien d'un soumis, au fond. C'est d'autant plus appréciable de le sentir se soumettre pendant les instants où c'est la règle que je lui impose. Je ne regarde plus trop autour. J'apprécie d'être là avec lui, dans cette certaine familiarité qui se crée à la suite de nos trois rencontres et des quelques chats qui les ont précédées ou entrecoupées.

Mais je n'ai pas fini de l'exploiter et ai encore besoin qu'il me serve.

On redescend, et cette fois ci, on s'arrête au premier sous-sol. Un écran sur lequel les images d'un film de cul s'enchainent dans le silence, en face, des gradins sur deux niveaux. Je m'installe sur le plus haut, pose mon masque à gaz sur ma droite, installe Cyber entre mes cuisses, à genoux, sur le premier gradin. Je me penche derrière son dos pour accrocher par le mousqueton les deux entraves en latex que j'ai, en début de soirée, glissées sur ses poignets.

Techniquement, et contrairement à d'autres bâtards qu'il faut dresser à ne pas se toucher, il n'a pas besoin de ces entraves. Je sais que c'est néanmoins important pour souligner et lui faire comprendre que, là, pour les quelques minutes qui vont suivre, il est entièrement à ma disposition et que la seule chose qu'il est en droit d'utiliser est sa gueule.

Long snif de poppers, pour lui et pour moi.

Je me recule, glisse le masque à gaz sur ma tête, la bouteille de poppers à l'extrémité du tuyau, donne une petit impulsion sur la tête cagoulée de Cyber : il reprend sa place et son travail régulier. C'est un peu plus difficile, semi-allongé, ma queue dressée recourbée vers moi, il est obligé de se pencher très en avant, et doit être attentif à ne pas glisser ou s'affaler avec ses mains attachées dans le dos. Ces contraintes complémentaires sont loin de le conduire à moins bien me servir, bien au contraire, j'ai le sentiment qu'il est plus concentré encore, plus attentif à faire ce qu'il faut pour me satisfaire, tout tendu vers l'objectif que je lui assigne, n'être qu'un orifice chaud à disposition de mon chibre.

Le rythme s'accélère, le passage des lèvres sur le gland de plus en plus rapide, la masturbation buccale à la fois plus mécanique et plus efficace dans les effets. Je suis complètement isolé dans mon latex, sous le masque à gaz, popperisé et mon seul contact avec l'extérieur est par ma bite, qui pénètre profondément , à intervalles régulier, l'enceinte chaude des entrailles de Cyber auxquelles j'accède par sa bouche béante, bavante et têteuse. Aléatoirement, je pousse au plus profond, pour chercher cet endroit plus chaud, plus tendre et savoureux, là où toute sa gorge se contracte et respire en même temps.

Il suffoque un peu, s'efforce de décontracter sa gorge, et tout son corps, respire, espère éviter les haut-le-coeur, se calme, retrouve un rythme plus régulier. Je retiens sa tête, l'encourage à aller plus profond, le guide dans un balancement rassurant, pas trop profond, glisse sa tête et son orifice buccal autour de ma queue comme un immense masturbateur sphérique.

Je le sens s'abandonner, accepter que sa bouche, sa tête, son corps soient justes ouverts à mes coups de boutoir, qu'il n'est là que pour être ouvert à mes envies et à ma queue. J'imagine sa sensation, ce morceau de chair tendre et dur à la fois qui outrage le plus profond de sa gorge, gorge qu'il s'efforce de garder ouverte, contre-intuitivement.

La sensation est trop forte. Me retire et ôte le masque à gaz.

Je lui ordonne de lécher mes couilles, ça lui permet de reprendre son souffle, sans cesser de servir.

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