22 décembre 2011

Exploiter un Cyber ... en réel (5)

Je savoure leur dévotion, mais ai également besoin d'une pause.

Je les éloigne gentiment de mon entrejambe, redresse Cyber et le fait se mettre debout, prend chacun des deux crânes par derrière, pousse pour qu'ils pivotent, chacun, en sens inverse et presse afin que leur bouche, encore pleines de la saveur de ma bitte, se rejoignent et s'embrassent.

Le jeune mek le fait avec plaisir, Cyber toujours pro, avec l'excitation de la situation mais avec un peu de réticence. Je me joins un peu à eux, pour montrer que j'ai apprécié leur travail et les récompenser pour leur obéissance.

Je laisse filer le jeune mek, et garde Cyber pour moi seul.

Je l'embrasse, joue un peu avec ses seins, le remets là où je le préfère, entre mes jambes, à genoux, sa bouche douce et docile sur mon chibre, poppers pour chacun de nous, et nous repartons dans une longue séance d'exploration de son fond de gorge, mes deux mains sur les cotés de son crâne cagoulé, et puis mes deux jambes repliées derrière son crâne, bloquant son cou, de telle manière que je vois juste une boule de latex entre mes jambes, chaude, en succion régulière et à l'intimité molle et douce.

Autour, ça regarde toujours, même si je n'y prête plus d'attention, tout à mon exploitation de Cyber.

On vient me demander si on peut lécher son cul.

J'avais oublié qu'il en avait un. Depuis les quelques deux heures que je l'utilise, ce dernier, pluggé, enfermé sous sa combi latex, doit désormais être bien humide, assoupli et prêt pour autre chose qu'une pénétration par un objet inerte.

Je reprends la laisse, Cyber ramasse le matos et on redescend d'un niveau, direction la table à fist.

C'est une table en béton, disposée dans un renfoncement, avec un simple matelas noir, une barre horizontale disposée en travers du renfoncement à quelques 20/ 30 centimètres au dessus de la table. Petit moment d'hésitation de ma part.

Mais Cyber sait ce qu'il veut, et, au lieu de se positionner cul face à l'ouverture du renfoncement, les jambes posées sur la barre pour laisser son cul bien disponible, il se positionne sur le dos, tête renversée, le cul de l'autre coté. Sa tête renversée en arrière, dans le vide en bordure de la table, laisse la bouche largement accessible. Cette position permet aisément à ma bitte de pénétrer au plus profond de sa gorge, directement, sans nécessité de la courber ou positionnement ou manipulation particulier de son crâne. Je ne résiste pas et, prenant appui des deux mains sur la barre transversale, m'introduit une fois encore en lui.  La position est plus confortable, facile même, peut être trop confortable à mon goût, la difficulté à pénétrer la bouche du soumis à son plus profond me manque avec cette facilité physique qu'accorde la gorge renversée en arrière. Quelques allers-retours et me retire.

Préparation, pose du matos, gants en latex noir enfilés, sortie du J-Lube. Je passe sous la barre, fais le tour de l'ouvrage en béton et me positionne entre les jambes de Cyber qu'il relève, tout à l'attente du travail de son cul.

Je remonte le zip de sa combi latex, c'est chaud et humide comme attendu, la rondelle noire en caoutchouc cache son anus largement desserré maintenant autour de l'épais tube en latex du plug qui pénètre son intimité. Je le  retire doucement, et y introduit un à un mes doigts tout en caressant l'anneau déjà largement ouvert.

Ca gémit, et m'encourage à explorer plus largement cette intimité chaude, molle, je titille la paroi de la prostate juste pour le plaisir de voir comment il réagit à cette stimulation mi-agréable, mi-irritante, écarte mes doigts pour élargir encore la rosace et commence à alterner les doigts joints de la main droite et de la main gauche dans son orifice anal. Je m'agenouille, rajoute du J-lube et regarde le trou coulant qui palpite comme pour respirer. Le jeu continue un certain temps, toujours plus loin sans aller jusqu'au poing.

Je garde mes mains dans son intimité rectale et commence à pivoter autour de la table, ma bitte sur sa droite arrive à la hauteur de sa gueule, il pivote sa tête vers son coté, et reprend toute de suite sa tâche  de succion. Je repasse sous la barre, me positionne avec sa tête entre mes jambes, ma bitte au fond de sa gorge, m'appuie sur la barre, par dessus son corps, et remets mes deux mains en contact avec son anus ouvert.

Grande respiration de poppers pour chacun de nous.

Chacun d'entre nous reprend son travail, moi sur son cul, lui sur ma bitte, on se stimule mutuellement, faisons monter la tension en parallèle, et essayons de synchroniser le rythme de nos travails, stimulations, plaisirs réciproques. La pression monte, régulièrement, harmonieusement, je ferme les yeux et me concentre sur le plaisir que me procure sa bouche docile et téteuse incessante, et la joie que j'ai à explorer son cul et lui donner du plaisir.

Je suis près du climax, me retire de sa bouche, retire mes mains de son cul, enlève les gants, colle mes couilles dans sa gueule toute ouverte, qui halète, et laisse, enfin, de longs jets de ma semence, en deux ou trois intenses contractions successives, s'abattre sur le latex de sa combi.

18 décembre 2011

Appréhension (1)

Oui, j'appréhendais ce deuxième plan avec R1.

Bien sur, l'appréhension classique de la deuxième fois, celle toujours décevante par rapport à la découverte, la surprise de la première. Mais il y avait plus cette fois.

Le moment déjà. Ses disponibilités et nos capacités respectives pour abriter, l'un ou l'autre la session, nous avait amené la première fois à se rencontrer un jour de semaine ... à midi trente. Cette fois ci, en semaine toujours, à onze heures du matin. Horrible impression de cinq à sept clandestins, renvoi aux images classiques de la relation adultérine et culpabilité de laisser le bureau et mes collaborateurs à leur travail pour aller baizer un bâtard.

J'avais des doutes sur R1 aussi.

Oui, il est bogosse, 28 ans, juste ce qu'il faut de musculation en longueur donnée par la pratique du tennis et la fréquentation de la salle de gym, un petit idéogramme en guise de tatouage, histoire de montrer que ce n'est pas parce qu'on est un garçon bien élevé qu'on ne peut pas s'encanailler. Joli visage, et gabarit parfait à mon gout : pas une crevette, mais un petit mètre 75, parfait contraste avec mon mètre 90, facile à diriger.

Oui, il est en demande pour découvrir la domination et progresser. C'est lui qui m'a contacté sur GR, et honnêtement, je n'aurais jamais songé à le faire : son profil ne donne aucune indication qu'il soit branché cuir ou latex, encore moins qu'il recherche la domination et à se faire dresser progressivement. Heureux contact que j'attribue à la pix, souriante et gentillette, mais en latex quand même, qui orne mon profil depuis plus d'un an, en remplacement de celle, bien sévère et stéréotypée, de mes débuts en domi.

Mais, mais ...

Il en est à cette période un peu compliquée où il sait qu'il cherche ça et hésite, encore, à franchir résolument le pas. Période intéressante, mais  délicate et difficile à gérer pour le domi. Tel un petit Poucet, il me glisse des bribes de ses limites et expériences passées qui sont autant de petits cailloux qui me montrent le chemin déjà parcouru et celui qui lui reste : il préfère commencer le plan en direct ; craint qu'en ayant une première rencontre autour d'un verre, il ne puisse plus rien faire après ; m'avoue lors d'une pause pendant le premier plan, où nous discutions de manière casuelle, qu'il a longtemps eu beaucoup de difficultés à pouvoir le faire avec ses précédents plans, et bien sur, son silence lors du plan et la nécessité de la bière et du poppers pour pouvoir un peu "se lâcher".

Et puis, physiquement, sexuellement, ce n'est pas tout à fait ça. Son joli minois veut dire une mâchoire étroite, qui, naturellement pose difficultés avec ma queue et le travail intensif que j'attends de sa bouche et son fond de gorge. Il n'embrasse pas très bien, mais, surtout, est dans l'incapacité totale de maitriser sa respiration, d'échanger nos souffles quand nous nous embrassons, en dépit de mes tentatives répétées et voulues pédagogues.

Même sa bonne volonté, son empressement, sa rapidité à s'équiper a minima en latex, à trouver un moment pour une deuxième rencontre, voire à envisager ensemble un week-end à Berlin ou Anvers, me font craindre une sorte de feu de paille, un enthousiasme soudain qui s'éteindra à la première difficulté, ou contretemps, dans le développement de la relation.

En dépit de tout, c'est avec un peu d'impatience, de curiosité, un sac plein de matos et cette fameuse appréhension que je me dirige ce vendredi matin vers son appartement aux limites de Paris.

Exploiter un Cyber ... en réel (4)

Je lui ordonne de lécher mes couilles, ça lui permet de reprendre son souffle, sans cesser de servir.

Je le laisse à sa pause jouer avec mes boules.

Le jeune mek crane rasé est venu s'installer à ma gauche. Il a trouvé un bâtard qui lui sert gentiment et assez classiquement la queue. Je surveille du coin de l'oeil. Il ne doit pas être très satisfait, se penche vers moi : "ton bâtard ne pourrait pas me sucer ?".

Grand sourire, grande satisfaction. Cyber l'a bien servi, sa technique et ses capacités sont bien supérieures à la moyenne. Il me rend fier de lui. En plus, le jeune mek a bien compris quelle est sa place : un objet sexuel que je dirige, au contraire du grand black que j'ai rembarré plus tôt, non seulement parce qu'il ne me plaisait pas, mais surtout parce qu'en s'adressant directement à Cyber et non à moi, il me prouva qu'il n'avait rien compris aux rôles respectifs de chacun.

Je pousse doucement la tête de Cyber vers la gauche pour lui montrer ce que j'attends de lui. Le jeune mek écarte le bâtard de deuxième rang et sa jambe pour lui donner accès. Cyber reprend son rôle, sans enthousiasme, ni rechigner, juste un bon bâtard bien docile. Ma queue est là, abandonnée mais tendue, bien nettoyée et, avec le plaisir que lui procure Cyber en s'appliquant sur son chibre, ça donne envie au jeune mek d'y gouter.

Comme il pense qu'il n'est pas un bâtard, mais juste un mek qui a envie de me sucer, il reste assis à mon niveau, histoire de montrer qu'il n'est pas à celui de Cyber. Ses lèvres se posent sur mon gland, glissent le long du membre et arrivent jusqu'à la base. Envie de bien faire, envie de sentir sa gorge bien remplie. Le mouvement de Cyber et du jeune mek se synchronisent.

Rapidement, je veux que le jeune mek se concentre plus sur ma satisfaction et moins sur la sienne, je lui retire Cyber, et remets ce dernier en position pour me lécher les couilles. La position n'est pas facile, il a toujours les mains attachées dans le dos, doit glisser sa tête entre le banc où je suis installé et celle du jeune mek qui effectue, maintenant, des allers-retours réguliers sur mon membre. Je le sens contrarié, par la position, par la situation.

Ce n'est pas pour me déplaire, petite leçon pour lui rappeler qu'il est là pour me servir, me servir en deuxième rang, comme en ce moment, voire ne pas me servir du tout, si c'est celà que je décide. Mais je ne prolonge pas trop cette insatisfaction et trouve intéressant d'amener progressivement le jeune mek au rang de Cyber. Pas le temps ni l'intention de le dresser en bâtard, ce n'est pas l'endroit, mais lui montrer qu'il peut facilement lui aussi se comporter en lope.

J'inverse les positions, doucement. Cyber réagit impécablement, et, après quelques mini-secondes d'hésitation, le jeune mek accepte de prendre la place de Cyber à me lécher les couilles. Je remets mon masque à gaz, bouteille de poppers au bout du tuyau et organise l'alternance régulière de Cyber et du jeune mek sur ma bite et mes couilles. Le ballet dure un moment. La docilité avec laquelle ce que je suis obligé d'appeler, maintenant, les deux batards répondent à mes impulsions, pour prendre leur places respectives ou améliorer leur service oral, participe autant à mon plaisir que celui, plus physique, d'avoir mes parties génitales ouvertes à leur langue, leurs lèvres, leur bouche, léchées, travaillées et sucées.

Je les ai tous les deux maintenant en train de lécher mes couilles, l'un à genoux entre mes jambes, l'autre assis à mon niveau, le corps en vrille pour avoir sa bouche au contact de mon entrejambe. Les deux en concurrence pour satisfaire le Master. Je m'imagine que Cyber est excité à l'idée de montrer qu'il sait mieux faire que cet apprenti bâtard rencontré pas hasard, et ce n'est pas faux, il est clairement mieux dressé et plus doué. Le jeune mek doit être plus excité à l'idée de sa batardisation d'un soir, à laquelle il résiste toujours un peu : il reste assis à mon niveau et n'a pas poussé sa soumission à se mettre à genoux,  aux côtés de Cyber.

Je ferme les yeux, ils ne sont plus là, juste la sensation de quelque chose de chaud et régulier qui s'active mécaniquement et avec savoir-faire au seul endroit de mon anatomie qui ne soit pas renfermé sur moi même par le latex.

2 décembre 2011

Exploiter un Cyber ... en réel (3)

Toujours pas d'envie de le dominer là haut. Trop serré et pas assez de recul pour le montrer à tous à mes pieds.

Il est assez ironique, distancié, rien d'un soumis, au fond. C'est d'autant plus appréciable de le sentir se soumettre pendant les instants où c'est la règle que je lui impose. Je ne regarde plus trop autour. J'apprécie d'être là avec lui, dans cette certaine familiarité qui se crée à la suite de nos trois rencontres et des quelques chats qui les ont précédées ou entrecoupées.

Mais je n'ai pas fini de l'exploiter et ai encore besoin qu'il me serve.

On redescend, et cette fois ci, on s'arrête au premier sous-sol. Un écran sur lequel les images d'un film de cul s'enchainent dans le silence, en face, des gradins sur deux niveaux. Je m'installe sur le plus haut, pose mon masque à gaz sur ma droite, installe Cyber entre mes cuisses, à genoux, sur le premier gradin. Je me penche derrière son dos pour accrocher par le mousqueton les deux entraves en latex que j'ai, en début de soirée, glissées sur ses poignets.

Techniquement, et contrairement à d'autres bâtards qu'il faut dresser à ne pas se toucher, il n'a pas besoin de ces entraves. Je sais que c'est néanmoins important pour souligner et lui faire comprendre que, là, pour les quelques minutes qui vont suivre, il est entièrement à ma disposition et que la seule chose qu'il est en droit d'utiliser est sa gueule.

Long snif de poppers, pour lui et pour moi.

Je me recule, glisse le masque à gaz sur ma tête, la bouteille de poppers à l'extrémité du tuyau, donne une petit impulsion sur la tête cagoulée de Cyber : il reprend sa place et son travail régulier. C'est un peu plus difficile, semi-allongé, ma queue dressée recourbée vers moi, il est obligé de se pencher très en avant, et doit être attentif à ne pas glisser ou s'affaler avec ses mains attachées dans le dos. Ces contraintes complémentaires sont loin de le conduire à moins bien me servir, bien au contraire, j'ai le sentiment qu'il est plus concentré encore, plus attentif à faire ce qu'il faut pour me satisfaire, tout tendu vers l'objectif que je lui assigne, n'être qu'un orifice chaud à disposition de mon chibre.

Le rythme s'accélère, le passage des lèvres sur le gland de plus en plus rapide, la masturbation buccale à la fois plus mécanique et plus efficace dans les effets. Je suis complètement isolé dans mon latex, sous le masque à gaz, popperisé et mon seul contact avec l'extérieur est par ma bite, qui pénètre profondément , à intervalles régulier, l'enceinte chaude des entrailles de Cyber auxquelles j'accède par sa bouche béante, bavante et têteuse. Aléatoirement, je pousse au plus profond, pour chercher cet endroit plus chaud, plus tendre et savoureux, là où toute sa gorge se contracte et respire en même temps.

Il suffoque un peu, s'efforce de décontracter sa gorge, et tout son corps, respire, espère éviter les haut-le-coeur, se calme, retrouve un rythme plus régulier. Je retiens sa tête, l'encourage à aller plus profond, le guide dans un balancement rassurant, pas trop profond, glisse sa tête et son orifice buccal autour de ma queue comme un immense masturbateur sphérique.

Je le sens s'abandonner, accepter que sa bouche, sa tête, son corps soient justes ouverts à mes coups de boutoir, qu'il n'est là que pour être ouvert à mes envies et à ma queue. J'imagine sa sensation, ce morceau de chair tendre et dur à la fois qui outrage le plus profond de sa gorge, gorge qu'il s'efforce de garder ouverte, contre-intuitivement.

La sensation est trop forte. Me retire et ôte le masque à gaz.

Je lui ordonne de lécher mes couilles, ça lui permet de reprendre son souffle, sans cesser de servir.

27 novembre 2011

Exploiter un Cyber ... en réel (2)

Autour, ça regarde bien sur, intimidés et excités en même temps. Un jeune mek vient sur ma gauche, regarde le travail régulier du bâtard. Je lui souris. Ses yeux ne quittent pas la bouche qui travaille ma queue.

Quelques questions lui viennent vite : "c'est ton slave ?", "C'est toi qui l'a dressé ?", "il fait ce que tu lui ordonnes ?". Il a vite compris et, bien sur, c'est cette situation qui l'intéresse. Cyber est toujours entre mes jambes, docilement en train d'effectuer sa tâche, au rythme qu'il connait bien.

Je tire sur la laisse, vers ma gauche, ouvre et glisse ma jambe pour lui permettre d'avoir sa bouche à hauteur de la bite du jeune mek. Il l'enfourne avec avidité et excitation, peut être par gourmandise pour ce chibre bien formé, mais je préfère croire que c'est d'être mis à disposition sous mon contrôle, à mes ordres. Le jeune mek soupire, rejette légèrement sa tête et son torse en arrière, savoure le moment. Je suis fier de mon slave, de ses capacités de têteur,  qu'il puisse donner du plaisir à qui je décide. Nouveau coup sur la laisse, il doit reprendre sa place préférée : ma bite bien au fond de sa gorge.

Le jeune mek s'éclipse. Déjà beaucoup de nouvelles sensations pour lui, ce soir.

Un autre mek regarde sur ma gauche, moins fasciné, plus habitué et probablement meilleur partenaire de jeu. Crâne bien rasé derrière et sur les cotés, comme j'aime. Il sort sa bite, bonne taille, il est à l'aise, il sait que Cyber est là pour le servir également. On s'embrasse, bonne bouche chaude, langue pas trop rapide, longs mouvements, respiration synchrone. Je caresse l'arrière de son crâne. Cyber comprend qu'il doit nous servir tous les deux. On se positionne pour former un angle, Cyber entre nos jambes, nos deux bites à une langue de sa bouche. Il commence à alterner sur chacune d'entre elles, nos mains viennent rapidement sur sa tête cagoulée, à tour de rôle. Fouille lente de sa bouche et de son fond de gorge, allez-retours rapides en bordure de lèvres pour avoir le plaisir de voir nos bites sortir de sa bouche, liées à elle par des longs et épais filets de bave. On l'utilise sans contraintes, ni réserves, en continuant à s'embrasser. En bas Cyber continue, bien dressé, mais me donne l'impression qu'il commence à se lâcher un peu plus, à se laisser progressivement submerger par son rôle d'objet sexuel.

On nous laisse tranquille à notre jeu à trois.

J'ai soif. Redresse Cyber, laisse le mek en lui faisant signe qu'on se retrouvera plus tard. On remonte au bar, enlève sa cagoule à Cyber et on prend une bière en discutant tranquillement.

Toujours pas d'envie de le dominer là haut. Trop serré et pas assez de recul pour le montrer à tous à mes pieds.

2 novembre 2011

Exploiter un Cyber ... en réel (1)

Longue pause estivale pendant trois semaines en Amérique du Sud. Reprise de la routine, ouverture de Gayromeo et Recon, et revue des contacts et messages.

Message de Cyber, le jeune slave lyonnais que j'ai déjà utilisé à deux reprises, chaque fois de manière totalement improvisée et d'autant plus ludique et réjouissante. Cette fois-ci, plus d'improvisation, hasard ou chance dans la rencontre. Il vient à Paris dans une dizaine de jours et prend ses devants pour se faire exploiter.

J'apprécie.

Et à plusieurs titres. Il me prouve qu'il a apprécié son traitement en dépit des fins en catastrophe des deux premiers plans, me fait confiance y compris pour des plans exhib et utilisation publique qu'il n'avait jamais fait, et me donne priorité sur Paris par rapport aux autres domis qu'il connait, notamment un couple de domis bien bandants, en second rang derrière moi.

Cyber est dans la catégorie soumis joueur et subtil. Il sait suggérer ce qu'il veut, sans (trop) donner le sentiment qu'il dirige le domi vers ses envies. Sa première phrase est pour me dire qu'il a peut être envie d'essayer le Secteur X, un bordel hard parisien. Comme quoi sa première sortie en bordel, en face au Full Metal - le concurrent - , et de plus en collier, laisse, cagoule, exploité en public au bar, dans la cage à doggy et dans différents endroits du bordel, l'a bien excité. Lorsque j'appris plus tard à mieux connaître ses expériences passées, je fus d'autant plus flatté de constater qu'il avait passé ce stade en toute confiance avec moi.

Il est très motivé, et me fait la liste du matos qu'il a l'intention d'amener. Cagoule latex, entraves poignets et mollets, collier de chien, cages de chasteté (deux), combi latex. Le dialogue se noue de manière casuelle et pratique. Que peut-il se dispenser de monter de Lyon et que je fournirai, quelles sont les cagoules et cages de chasteté les plus confortables pour le plan ? On arrête la liste de ce qu'il prend et de ce que je lui fournirai. On pense à son confort : cagoule latex souple bien ouverte au niveau de la bouche pour que cette dernière soit bien disponible pour exploitation, genouillères pour lui permettre de tenir longtemps sa position de bâtard : à genoux entre mes jambes, à servir ma queue.

Il a beaucoup de matos. Il me démontre qu'il n'est pas exactement un débutant et n'hésite pas à l'utiliser en public. Il se fait probablement une idée un peu fausse des bordels hard parisiens, bien moins lookés et hard que ce qu'implique son matos, surtout un soir de semaine, seul soir où il sera à Paris. D'un autre coté, ce coté décalé n'est pas fait pour me déplaire : ça fait partie de l'excitation de l'exhib de voir les meks se retourner vers vous pour cette raison.

Echanges de SMS et derniers réglages. Il change sa cage de chasteté tube, trop difficile à porter sur la durée, pour celle en grillage longitudinal. Je passe le prendre à son hôtel.

Entrée au Secteur X. L'endroit est petit et on est vite à l'étroit, directement contre le bar coincé le long d'un mur, au milieu du public assez ordinaire d'un soir de semaine. On arrive en couple et quelques regards se tournent vers nous. Je doit lui rappeler qu'on doit se mettre en tenue, c'est là, directement au bout du bar, aux yeux de tous que nous nous désapons. Ce soir, nous serons les seuls en latex, lui en combi short de surf, entraves aux poignets, cage de chasteté, moi, combi surf aussi, bandes rouges et gants hauts en latex industriel. Je lui mets son collier, attache la laisse et, à sa réticence, attendrai pour la cagoule que nous soyons descendus.

Je ne suis pas d'humeur à le dominer immédiatement, le sens, peut être à tort, un peu intimidé, et préfère discuter gentiment avec lui autour d'une bière. Ce soir, il ne finira pas à genoux au bar aux yeux de tous.

Il est temps de le mettre au travail, prend la laisse, petit coup sec. Il me suit au premier sous-sol. Premier regard circulaire. Rien qui me dise. On descend au deuxième sous-sol : un renfoncement avec une table  à fist au fond, un long couloir avec des tabourets hauts qui font face à une série de cabines. Je m'installe sur l'un d'entre eux, hauteur parfaite pour le service de ma queue. Nouveau coup sur la laisse et il est mis à genoux, sur ses genouillières qui sont là pour rappeler que ce soir il là pour être à mes pieds.

Je lui glisse sa cagoule en latex, on ne voit que ses yeux et sa bouche, bien libérée, sans entraves pour le service qu'elle me doit. Il connait son rôle et pas besoin d'instructions pour le voir baisser sa tête et sa bouche saisir (sans aide de ses mains, une de mes exigences) ma bitte. Le passage des lèvres est toujours agréable avec lui, ni trop serré, ni trop relâché, la bonne pression et la sensation de chaleur. Arrivée dans la bouche, chaude, très doux. Je pousse jusqu'au fond de gorge, que je sais délicat chez lui après nos deux premiers plans, et retrouve la sensation des précédentes fois : plaisir de sentir le fond et le passage mais un peu de dureté au fond. Il faudra que je le dresse à utiliser sa langue en bout de course.

Je regarde la tête cagoulée qui régulièrement se penche sur ma bitte. Pose mes deux mains sur la tête juste pour m'assurer de lui donner la bonne impulsion rythmique. Pas si nécessaire en fait, il commence naturellement à connaître mon rythme. Le bâtard à sa place et au travail, je regarde autour de moi, appréciant pouvoir tranquillement envisager le reste de la soirée, un service sexuel minimal déjà assuré.

Autour, ça regarde bien sur, intimidés et excités en même temps. Un jeune mek vient sur ma gauche, regarde le travail régulier du bâtard. Je lui souris. Ses yeux ne quittent pas la bouche qui travaille ma queue.

27 octobre 2011

Pas de son, pas d'image

Je n'ai rien, pas de son, pas d'image, et encore moins sa présence physique, le bruit de sa respiration, son odeur ou son regard. Rien. Juste l'écran et, de temps en temps, un petit message qui s'affiche avec son pseudo qui apparaît en jaune sur le fond bleu criard.

Je suis au bureau. Je ne sais où il est, chez lui à Ch... ou à la fac où il travaille. Mais il travaille, comme moi, s'interrompant quelques secondes régulièrement pour répondre au précédent message. Ce n'est pas un de ces chats ordinaires qui se déroule classiquement en compliment-trips-matos-dispo-quand et où. Non. C'est une discussion théorique et calme, de mon coté, toujours un peu provocatrice mais pleine d'idées et d'idéaux du sien. Depuis qu'il a repris contact, l'échange ne s'est pas arrêté.

Naturellement, il sait comment maintenir mon attention, mon intérêt, mon excitation. Il sait très bien y faire même, consciemment ou pas, au point qu'il me donne envie de lui faire mal. Je le lui dis, lui demande s'il a toujours ses pinces à linge sur les seins. Il me répond oui. Il se les pose et se les enlève lui-même, sans instructions de quiconque, tant est fort son besoin de subir, d'éprouver sa résistance à la douleur. Et comme il n'a toujours pas trouvé de Maître, son Maître, celà lui était devenu nécessaire de se l'affliger lui-même, ainsi qu'il me l'a avoué dans un précédent échange.

Je décide de prendre la main et lui demande de poser les pinces sur sa langue. Ca le surprend, bien sûr, mais il s'exécute. Une pince au centre, une sur la gauche, une sur la droite. Il a la bouche ouverte, il bave.

Je lui demande de m'indiquer quand il commence à avoir mal. Il me répond qu'il a l'habitude et sait se maitriser. Toujours cette agressivité latente. Je dois lui répondre calmement et lui expliquer qu'il doit m'indiquer quand il commence à sentir la douleur pour me permettre de reprendre la main, prendre son contrôle. Silence. Je vérifie d'un oeil les minutes qui passent en haut à droite de mon écran. Un message : "je commence à avoir mal". Très bien, je lui demande de tenir encore trois minutes.

Je laisse passer trois minutes. Passées, je le lui fait enlever que celle de gauche. Il repart pour trois minutes. Je le laisse saliver, lui demande s'il sent la douleur, "oui", s'il sent le plaisir, "intensément". Trois minutes encore, et lui fait enlever celle de gauche.

Il reste une pince et il repart pour un tour. Je ne lui dis rien, lui laisse croire qu'il ne repart que pour trois minutes, mais en moi décide de ne plus compter les minutes, de laisser filer le temps jusqu'au moment où il demandera grâce. Plus de messages, juste les chiffres de l'horloge numérique qui avancent, une minute, trois minutes, cinq minutes, sept minutes, douze minutes. Un message : "deviens fou". Il capitule.

"Tu enlèves tout".

"Merci !".

Silence, il reprend son souffle et ses esprits.

Nouveau message. "Embrasse moi".